• Vol. 11 nº 2, décembre 2024

    Gioseffo Zarlino est, avec Johannes Kepler, Johann Mattheson et Jean-Philippe Rameau, l’un des théoriciens modernes de la musique les plus édités, traduits et commentés. Toutefois, peu de travaux sont jusqu’ici parvenus à appréhender son œuvre, de théoricien mais aussi de compositeur, de théologien et de scientifique, de même que son implication dans la vie musicale de son temps, de façon globale. C’est précisément ce que propose l’ambitieux ouvrage collectif Musico perfetto, Gioseffo Zarlino. His time, his work, his influence, dirigé par Jonathan Pradella, prolongement sous forme d’actes d’un colloque qui s’est tenu à la Fondazione Ugo e Olga Levi à Venise en 2017.

  • Vol. 10 nº 2, novembre 2023

    Le projet que j’ai entrepris et dont je poursuivrai la réalisation dans les années à venir repose précisément, d’une part, sur un recensement exhaustif des productions, des dates des représentations et des distributions et, d’autre part, sur la collecte de sources dans chacune des villes françaises concernées, en particulier des annonces et des comptes rendus de presse. Cette méthode ne semble en rien surprenante sinon que ces informations prendront place dans une base de données relationnelle permettant d’exploiter les interactions entre les différentes productions, en particulier celles qui concernent les distributions. En réalité, dans sa version provisoire, le dossier « Le Ring en France » est déjà accessible sur le site Dezède (Élart et Simon 2020).

  • Vol. 9 nº 1, juin 2022

    Œuvre emblématique du XXe siècle, Le Sacre du printemps d’Igor Stravinski (1882-1971) cause un véritable chaos dans l’assistance lors de sa création à Paris le 29 mai 1913. 44 ans plus tard, cette œuvre est interprétée en concert pour la première fois au Canada le 5 mars 1957 à l’auditorium du Plateau-Mont-Royal, à Montréal, par l’Orchestre symphonique de Montréal sous la direction d’Igor Markevitch (1912-1983). Bien que la réception du Sacre ait été bien documentée en France, on ne peut en dire autant de l’accueil que lui a réservé le Québec. Cet article constitue donc le premier travail de défrichage concernant la réception du Sacre du printemps au Québec.

  • Vol. 4 nº 2, novembre 2017

    Ravel se concentrait sur l’étude de la mélodie, et abordait le chant d’une manière plutôt insolite pour une composition écrite dans la première moitié des années vingt. Ses mots ne semblent faire référence ni à la notion d’arabesque, qui doit être interprétée comme une décoration cousue sur le tissu coloré de l’orchestre (Gervais 1958), ni à cette écriture mélodique intermittente que l’auditeur doit achever lui-même et que Claude Debussy avait inaugurée dans Jeux, ni à cette ligne tracée dans la Sonate pour violon et violoncelle de Ravel, qui, malgré son emplacement au premier plan, s’efforce d’échapper au réseau de la mémoire. Ravel semble repenser à la force expressive d’une mélodie qui s’imprime dans les souvenirs et l’émotivité.


  • ISSN : 2368-7061
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