• Vol. 11 nº 2, décembre 2024

    Dans un livre sorti en 2021 et intitulé 100 Things We’ve Lost to the Internet, la journaliste américaine Pamela Paul attirait l’attention sur l’étonnante quantité d’activités, d’objets, de pratiques et d’habitudes que l’utilisation d’Internet avait fini par faire disparaître. Il s’agit d’un véritable monde perdu : un monde dont on peut tour à tour déplorer la disparition ou se réjouir d’être débarrassé. Quoi qu’il en soit, l’enquête nous faisait clairement prendre la mesure du changement – qu’on pourrait sans exagération qualifier d’historique – auquel nous sommes confrontés depuis que l’utilisation des interfaces numériques s’est généralisée. Rien n’est plus comme avant, et la musique ne fait certainement pas exception : comme la plupart de nos autres activités, celles qui lui sont liées ont profondément évolué.

  • Vol. 11 nº 1, juillet 2024

    Les quatre articles retenus, issus du Ménestrel, du Courrier musical, et de La Revue musicale, permettent de donner un aperçu de la place qu’occupait le folklore dans la presse musicale française de 1912 à 1935. Ils illustrent les différentes façons par lesquelles les musicographes français·e·s ont abordé le folklore après la course à la cueillette des chansons régionales. Loin de présenter un front commun sur son importance, certain·e·s souscrivent à l’idée ruraliste voulant que le folklore soit une musique authentique qui doit être sauvée alors que d’autres voient en lui un potentiel outil autant pour la création musicale que pour la définition d’un certain nationalisme.

  • Vol. 8 nº 2, décembre 2021

    Danick Trottier consacre la majeure partie de ses travaux aux musiques classiques et populaires des XXe et XXIe siècles. Le classique fait pop ! Pluralité musicale et décloisonnement des genres retrace ainsi l’évolution de l’opposition entre classique et populaire à travers le déploiement d’une trame musicale et historique démontrant une grande érudition dans les deux domaines.

  • Vol. 8 nº 2, décembre 2021

    L’ouvrage d’Agnès Gayraud, Dialectique de la pop, est une somme d’esthétique musicale au projet à la fois vaste et humble : « dégager la forme pop, en prenant le temps des médiations » (« Introduction », p. 9), c’est-à-dire définir sous un angle avant tout esthétique mais informé historiquement et sociologiquement la pop, cet objet musical à la fois si proche de nous et si vaste qu’on peine à le définir formellement. À la fois culture et industrie, émancipation formelle et respect des normes, succès commercial et refus de s’y plier : la complexité et les nombreux paradoxes de la pop la rendent souvent difficile à appréhender au-delà d’une analyse circonscrite à un courant musical particulier ou à un‧e interprète. Pourtant, la pop se pense elle-même, de façon réflexive et dialectique.

  • Vol. 8 nº 1, juin 2021

    Gonin consacre un premier ouvrage à un des groupes les plus écoutés de tous les temps. The Beatles 1969, publié en 2019 dans la collection Essais des Éditions Universitaires de Dijon, répond alors à plusieurs objectifs : proposer une étude d’un corpus qui remédie aux faiblesses observées dans l’analyse musicologique des musiques enregistrées, célébrer le 50e anniversaire d’une date aux significations multiples et, peut-être avant tout, raconter avec une légèreté qui n’enlève rien à la précision et à la rigueur du style du chercheur, l’histoire d’un groupe apprécié et estimé de l’écrivain.

  • Vol. 7 nº 2, octobre 2020

    Kenny Thomas a le contact facile et partage avec plaisir ses expériences et son parcours. Dans le cadre d’un projet comme Samplicité volontaire, que nous vous présenterons dans cette entrevue, il intègre avec brio sa pratique artistique musicale personnelle à sa pratique de médiateur et réciproquement, brouillant ainsi les frontières entre intervention sociale et médiation culturelle.


  • ISSN : 2368-7061
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