• Vol. 9 nº 2, décembre 2022

    À la suite de la recension, par Sylveline Bourion, du 1er tome révisé de mes Musique, langage vivant, cette réponse a pour but de préciser à quel public s’adresse l’ouvrage – ce dont elle ne semble pas avoir tenu compte. Elle a aussi pour objectif de faire connaître le contenu non recensé et enfin de contester certains reproches qui m’apparaissent comme la conséquence de malentendus découlant d’une différence d’approche de l’analyse.

  • Vol. 9 nº 1, juin 2022

    Musique langage vivant impressionne tout d’abord par son volume : en effet, le tome dont je propose ici la recension, constitué de 448 pages, n’est que le premier de trois d’une nouvelle édition d’un ouvrage précédemment paru chez Hachette en 1981 (alors coécrit par Sabine Bérard et Jean-Paul Holstein) : il couvre la musique occidentale de tradition classique des XVIIe et XVIIIe siècles, tandis que le volume 2 (nouvelle édition datant de 2015, qui comprend 327 pages) se concentre sur la musique du XIXe siècle et le troisième (314 pages) sur celle du XXe. La réédition des trois tomes de cette impressionnante somme en circulation depuis 40 ans est largement augmentée : le volume 1 recensé ici contenait originellement 225 pages, et il en fait, comme je l’ai mentionné, 448 dans la version dont j’ai obtenu une copie. Ma recension concerne cette dernière édition, mais je ferai un bref commentaire, à la fin de ma lecture, sur les transformations et augmentations que l’ouvrage a subies entre ces deux versions.

  • Vol. 6 nº 2, janvier 2020

    L’objectif de cet article est de mener une réflexion épistémologique sur la pratique de la musicologie numérique ou computationnelle avec différents corpus audionumériques dont l’électroacoustique. Cette pratique tourne essentiellement autour de l’usage de méthodes d’analyses musicales permettant d’étudier des documents audiovisuels. De nombreux outils, méthodes et théories sont issus de ceux utilisés ou développés par les compositeurs. Ainsi les logiciels et les méthodes employés pour créer les œuvres peuvent aussi servir pour les étudier dans une démarche inverse – une forme de rétro-ingénierie permettant de déconstruire l’œuvre – ou pour réaliser des modélisations en utilisant ou non les mêmes matériaux que les compositeurs. De même, les théories développées par les artistes pour produire leurs œuvres, travailler avec leurs étudiants ou simplement formaliser leur pensée peuvent aussi servir pour l’analyse musicale.

  • Vol. 4 nº 1, mai 2017

    Cet ouvrage collectif, publié en 2013 chez Vrin et édité par Esteban Buch, Nicolas Donin et Laurent Feneyrou, s’inscrit dans la continuité de la discussion lancée lors d’un colloque tenu à l’Ircam en 2007 avec le soutien du CNRS. L’événement a été coorganisé par l’équipe « Musique » du Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL) dirigée par Buch, et par l’équipe « Analyses des pratiques musicales » (Ircam-CNRS) dirigée par Donin – et à laquelle est rattaché Feneyrou. Le collectif Du politique en analyse musicale s’inscrit également dans le sillage d’un précédent ouvrage, L’analyse musicale, une pratique et son histoire, dirigé par Rémy Campos et Donin, et paru en 2009 chez Droz.

  • Vol. 3 nº 2, mai 2016

    Certains choisissent d’éclairer la cohérence d’une composition singulière. D’autres s’attachent plutôt à démontrer la pertinence de méthodes applicables à de larges corpus de compositions. Généralement opposées, ces deux approches s’allient dans le livre de Jean-Jacques Nattiez. Il offre une analyse approfondie, quelquefois pratiquée avec enthousiasme, portant sur le solo de cor anglais joué au lever du rideau du troisième acte du Tristan und Isolde de Richard Wagner.

  • Vol. 2 nº 2, mai 2015

    Le douzième Forum international des jeunes compositeurs s’est déroulé à la salle Claude-Champagne de la Faculté de musique de l’Université de Montréal du 1er au 21 novembre dernier. Depuis sa première édition, en 1991, ce Forum permet à de jeunes compositeurs, âgés de moins de 35 ans et provenant des quatre coins de la planète, de parfaire leur art en écrivant une pièce d’une dizaine de minutes pour le Nouvel Ensemble Moderne, dirigé depuis ses débuts par Lorraine Vaillancourt. Ces œuvres sont répétées pendant les trois semaines du Forum pour ensuite être interprétées devant public et soumises au même jury du Forum qui en a sélectionné les participants.


  • ISSN : 2368-7061
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