Web – Métaclassique – avril 2021

Programme du mois d’avril 2021 de l’émission web Métaclassique, produite et réalisée par David Christoffel.

Mercredi 7 avril 2021 – Metaclassique #114 – Atterrir

Est-ce qu’il suffit de mimer la catastrophe écologique par de grandes déflagrations sonores pour faire une musique écologique ? Est-ce que des pratiques musicales décarbonées suffisent à sensibiliser aux enjeux environnementaux ? Dans le livre Où atterrir ? de Bruno Latour, il n’est pratiquement pas question de musique, à l’exception des valses que l’orchestre du Titanic jouaient pour couvrir la panique au début du naufrage. La question reste entière : que serait une « musique d’atterrissage » ? Débat avec les sociologues Bruno Latour et Antoine Hennion.

Mercredi 14 avril 2021 – Metaclassique #115 – Globaliser

Au-delà de l’opposition manichéenne entre les musiques globales de l’entertainment et les musiques locales plus ou moins détachées du marché, les jeux d’échelles permettent des interpolations quelquefois passionnantes. Des compositeurs chinois qui viennent étudier en Europe et aux États-Unis aux enjeux de créolisation musicale, l’émission cherche quels peuvent bien être les avantages artistiques de la globalisation. Enregistrée à la Bibliothèque publique d’information, l’émission réunit le philosophe Bastien Gallet, la chercheuse et compositrice Marie-Hélène Bernard et le compositeur Jonathan Pontier.

Mercredi 21 avril 2021 – Metaclassique #116 – Métisser

Les amours les plus impossibles donnent, à l’opéra, des scènes d’un dramatisme implacable. Au lieu d’insister sur la force de scandale de l’inceste, il sera question de métissage, du tissage de liens trop proches. De Oedipe à Phèdre, ce sont autant de « métissages » dont parle le compositeur et essayiste Bruno Ducol au sujet des amours incestueuses représentées à l’opéra. L’émission sera aussi l’occasion d’entendre un entretien inédit avec le philologue Jean Bollack.

Mercredi 28 avril 2021 – Metaclassique #117 – Cadrer

Les captations d’opéra déçoivent quand elles ne sont pas si cadrées ou pas tout à fait cinématographiques… À la perspective de saisir mieux l’intrigue en filmant les chanteurs en train d’entrer dans leurs personnages, s’ajoute la question du pouvoir du cadrage à construire les situations ? Entretiens croisés entre le cinéaste Philippe Béziat et la sociologue Nathalie Heinich qui signe, aux CNRS éditions, La cadre-analyse d’Erving Goffman.

Pour écouter l’émission sur le web, cliquez ici.


ISSN : 2368-7061
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