Colloque transdisciplinaire « Écrire en commun(s). Arts, écologies, radicalités », Université Paris 8, 23-25 mai 2024.
« Dans le domaine de la création, la notion de radicalité (empruntée au latin radicalis : qui tient à la racine, premier, fondamental) convie des pratiques de recherche et expérimentales ayant souvent contribué à élargir le concept d’art lui-même. Le contenu généralement attribué à l’art radical concerne aussi la notion d’engagement et d’implication politiques manifestes contre les pouvoirs, les intérêts économiques dominants ou les pratiques artistiques institutionnelles.
La notion de radicalité est à distinguer d’emblée de l’extrémisme des dominants qui s’exprime quant à lui par des pratiques littéralement écoterroristes ayant pour but une an-esthésie généralisée et programmée : appropriation et destruction des communs, aggravation des divers modes d’exploitation sociale, genrée ou spéciste, logiques extractivistes, etc. Les artistes et écrivain-es leur opposent, avec leurs œuvres, de nouveaux modes de sentir et d’être ensemble, des solutions concrètes et des alternatives globales de relation au monde non polluées par ce cynisme radical. Ainsi, création et imagination s’entremêlent avec engagements et activismes, faisant naître des militantismes esthétiques et des artivismes. »
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