Nouvelle parution – Les ensembles d’instruments à vent en France de 1700 à 1914, tomes 1 et 2

Vient de paraître : Les ensembles d’instruments à vent en France de 1700 à 1914. Pratiques sociales, insertions politiques et création musicale, par Patrick Péronnet, Paris, L’Harmattan, 2023.

  • Tome 1 : Les Enfants d’Apollon 1700-1789, 530 pages.

« L’ensemble à vent fait partie de ces objets sonores qui traversent les siècles. Symbole associé au pouvoir politique ou militaire, il sonorise les entrées royales, offre le faste des cuivres et des bois aux solennités civiles ou processions religieuses, rythme au son des fifres et tambours le pas du soldat et offre les premiers concerts publics dans le milieu urbain. De ses lointaines origines il ne garde que son aspect ostentatoire. Tout au long du XVIIIe siècle une longue construction organologique faite d’emprunts aux nations voisines donne naissance à la Musique d’Harmonie. Compositeurs et interprètes produisent pour ce phénomène de société mêlant civil et militaire. Le présent ouvrage entend explorer les aspects les plus significatifs de cette évolution mêlant pratiques sociales, insertions politiques et création musicale. Il est le premier opus d’un ensemble qui, tout en laissant une place de choix aux documents d’époque, permettra de suivre l’évolution de l’ensemble à vent de 1700 à 1914. »

  • Tome 2 : Les Enfants d’Apollon 1798-1815, 776 pages.

« Dans sa lente construction, l’ensemble à vent gagne, au XVIIIe siècle, une place de choix et d’influence dans l’art musical, rivalisant et popularisant par la transcription le genre musical adulé : l’opéra-comique. Les sociétés de concerts permettent d’entendre une génération d’instrumentistes virtuoses qui purent donner aux vents un répertoire et une respectabilité. Mais au moment où la Révolution française balaie les institutions anciennes, c’est vers ce nouvel objet musical que se tournent les regards. Capables de sonoriser de vastes espaces, les ensembles à vent deviennent les vecteurs principaux d’une musique nationale, civique et populaire conservée aujourd’hui encore dans la mémoire collective. Avec le Consulat et l’Empire, l’émergence des « fêtes bottées » instrumentalise ces ensembles en de pures musiques militaires, donnant à la fois un répertoire, un faste et surtout se diffusant dans les états sous domination française. Mais cela se révèle aussi un piège pour un genre musical qui ne devient qu’utilitaire. »

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ISSN : 2368-7061
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