Vient de paraître : « Serge Gainsbourg et le cinéma. Images, textes et musiques », Revue musicale OICRM, vol. 8, no 2, décembre 2021, sous la dir. de Florian Guilloux et Jérôme Rossi.
« Les textes de ce recueil posent la question de l’unité de l’œuvre musicofilmique de Gainsbourg, tout en se demandant quels types de liens unissent cette œuvre aux albums qui paraissent au même moment. Si l’attachement de Gainsbourg à la forme chanson joue incontestablement un rôle dans cette unité, peut-on également essayer de caractériser une attitude de l’artiste qui serait singulière dans son rapport à la narration cinématographique, lui qui a confié s’être toujours refusé au pléonasme musical ? Dans quelle mesure son expérience de la musique de film a-t-elle pu influencer sa pratique de réalisateur ? »
Sommaire du numéro, accessible ici :
ARTICLES
- Florian Guilloux, « La musique du Pacha (1968) et la chanson « Requiem pour un con ». Gainsbourg au service du projet lautnerien »
- Jérôme Rossi, « Psychedelic scoring et déracinement du polar. Les décalages musique/image de Serge Gainsbourg et Jean-Claude Vannier dans La Horse (1970) »
- Emmanuelle Bobée, « Temps, fiction et réalité. Les chansons originales dans Je vous aime (1980) »
- Philippe Gonin, « La bande-son d’Équateur (1983). L’Afrique selon Serge Gainsbourg »
- Gérard Dastugue, « Serge Gainsbourg en Tenue de soirée (1986). Transtextualité et travestissements mélodiques »
CONTRIBUTIONS LIBRES
- Isabelle Héroux, Louis-Édouard Thouin-Poppe, Marie-Soleil Fortier, « L’enseignement de la musique dans les programmes scolaires du Québec de 1904 à nos jours »
NOTES DE TERRAIN
- Frank Pecquet, « Design sonore et création (Réflexion) »
COMPTES RENDUS
- Laurent Bellemare, « American Gamelan and the Ethnomusicological Imagination, d’Elizabeth Clendinning »
- Jimmie LeBlanc, « Le classique fait pop ! Pluralité musicale et décloisonnement des genres, de Danick Trottier »
- Alice Boccara-Lefèvre, « Dialectique de la pop, d’Agnès Gayraud »
- Vicky Tremblay, « Enacting Musical Time. The Bodily Experience of New Music, de Mariusz Kozak »