• Vol. 10 nº 2, novembre 2023

    Le terme altitudo, dans ces gloses de Jean Scot, signifie donc à la fois l’altitude, géographique pour ainsi dire, de l’orbite, visible depuis la terre, qu’une planète dessine dans le ciel, et la hauteur sonore. S’agit-il d’homonymes ou d’une notion précise qui rejoint les deux disciplines ? Et de quoi s’agit-il si on parle de hauteur de son ? C’est ce que nous allons chercher à préciser ici. Nous devrons pour cela comprendre le contexte du modèle musical de Jean Scot, avant d’interroger de plus près le texte de référence. Cela nous amènera à tenter de situer la nouveauté de cette notion d’altitudo sonorum.

  • Vol. 1 nº 1, novembre 2012

    L’approche utilisée ici s’inscrit dans la foulée des travaux récents menés par Serge Lacasse (2010) sur la voix chantée, et en particulier sur la phonostylistique appliquée à la musique. Issue entre autres des travaux de Pierre Léon (2005), la notion de phonostyle fournit un cadre théorique qui permet, selon le niveau analytique privilégié, d’identifier des traits vocaux rattachés à l’expressivité (niveau microanalytique), au contenu narratif des œuvres prises individuellement (niveau protagonistique ou opéral), au style personnel d’un interprète (niveau individuel) ou encore à un genre musical (niveau générique). Cet article tente de cerner l’apport de la nasalisation aux divers phonostyles du premier country-western québécois.


  • ISSN : 2368-7061
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