• Vol. 9 nº 1, juin 2022

    Le grand espace tonal de Cyril Achard, qui propose rien moins qu’une nouvelle approche de l’harmonie tonale, est original à plus d’un titre et pourrait se révéler d’une grande importance dans les domaines de la réflexion théorique sur l’harmonie et de son enseignement. Il est en tout état de cause unique en son genre par la place inédite qu’il prend dans la littérature actuelle sur le sujet.

  • Vol. 4 nº 2, novembre 2017

    Nous proposons dans cet article de chercher à comprendre comment le compositeur et bandonéoniste argentin Astor Piazzolla (1921-1992) intègre certaines caractéristiques du jazz dans sa production musicale, qui trouve dans la musique de tango sa base structurelle. Comment ce compositeur articule-t-il ces univers musicaux ? Quelles sont ses stratégies pour parvenir à une unité musicale ?

  • Vol. 3 nº 1, février 2016

    En ouverture d’un numéro de la Revue internationale de musique française consacré à l’exotisme musical, Danièle Pistone considère l’utilisation du jazz dans la musique savante française à partir de la fin des années 1910 comme l’émergence d’un nouvel exotisme musical : un exotisme américain (Pistone 1981). Près de 30 ans plus tard, Ralph P. Locke avance dans l’article « Exoticism » de l’encyclopédie Grove Music Online qu’« au début des années 1920, le jazz […] exerçait un charme exotique particulier sur les Européens » (Locke 2010). Quant à l’historien du jazz Gunther Schuller, il affirme en 1998 qu’« en Europe, tout particulièrement, les compositeurs, les autres artistes et les intellectuels devaient considérer le jazz comme un supplément à leur musique » (Schuller 1998, p. 289). Les trois références qui viennent d’être évoquées constituent l’ossature d’une tradition historiographique selon laquelle, dans les premières décennies du XXe siècle et plus particulièrement dans l’entre-deux-guerres, le recours au jazz dans la musique savante relèverait de l’exotisme musical.


  • ISSN : 2368-7061
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