• Vol. 10 nº 1, juin 2023

    Rossi se propose de rassembler et d’actualiser les connaissances théoriques sur la musique de film. Par le recensement des méthodes et concepts appliqués à l’analyse musicofilmique, il vise non pas à offrir une grille analytique-panacée mais à mettre en lumière la richesse des pratiques analytiques. Sa volonté de souligner les problèmes méthodologiques le conduit à adopter une approche thématique. Après une exposition de l’ontologie de la musique de film (ch. 1, p. 35-84), Rossi détaille ses différentes fonctions dans le film (ch. 2, p. 85-136), puis aborde des questions sémiologiques (ch. 3, p. 137-199 : musique et signification ; ch. 4, p. 201-240 : musique et communication), commente le lien de la musique à la narration (ch. 5, p. 241-305), ainsi que son intégration à une mise en scène audiovisuelle (ch. 6, p. 307-404). Il passe ensuite en revue les paramètres musicaux et la façon dont ils participent à l’œuvre filmique en considérant le micro-niveau de la séquence (ch. 7, p. 405-516) et le macro-niveau du film (ch. 8, p. 517-588). Il présente enfin les différentes formalisations écrites de l’analyse musicofilmique (ch. 9, p. 589-657).

  • Vol. 8 nº 2, décembre 2021

    L’évolution du système scolaire québécois et de l’enseignement de la musique sera présentée en cinq sections correspondant aux grandes familles de programmes ayant existé entre 1861 et 2021. Afin d’enrichir la perspective historique, la première section propose une mise en contexte de l’origine du système scolaire québécois préalable à l’arrivée de l’enseignement de la musique. Par la suite, pour chaque section nous présenterons l’organisation du cursus scolaire, les instances, le statut de l’enseignement de la musique, le nombre d’heures imparties à la musique dans l’horaire ainsi que les approches pédagogiques préconisées.

  • Vol. 7 nº 2, octobre 2020

    Lieu dévolu principalement à la formation des interprètes, le Conservatoire de Paris (CNSMDP) s’est engagé récemment dans l’enseignement de la médiation aux musicologues et aux musicien·ne·s se destinant à la pédagogie, ouvrant ainsi les cursus à des disciplines moins exclusivement musicales, tournées notamment vers la sociologie et l’étude des publics. Afin de comprendre en quoi ce choix est révélateur à la fois de l’évolution de la musicologie et de ses pratiques, et des résistances de l’institution à une médiation musicale qui s’imposerait aux interprètes et aux compositeurs, nous reviendrons sur l’histoire du Conservatoire et de ses missions afin d’y observer l’apparition de la médiation et d’en étudier les développements.

  • Vol. 4 nº 1, mai 2017

    Cet ouvrage collectif, publié en 2013 chez Vrin et édité par Esteban Buch, Nicolas Donin et Laurent Feneyrou, s’inscrit dans la continuité de la discussion lancée lors d’un colloque tenu à l’Ircam en 2007 avec le soutien du CNRS. L’événement a été coorganisé par l’équipe « Musique » du Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL) dirigée par Buch, et par l’équipe « Analyses des pratiques musicales » (Ircam-CNRS) dirigée par Donin – et à laquelle est rattaché Feneyrou. Le collectif Du politique en analyse musicale s’inscrit également dans le sillage d’un précédent ouvrage, L’analyse musicale, une pratique et son histoire, dirigé par Rémy Campos et Donin, et paru en 2009 chez Droz.


  • ISSN : 2368-7061
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