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Vol. 11 nº 1, juillet 2024
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Par son long engagement pour Hector Berlioz et la qualité évidente de sa recherche, Peter Bloom a très tôt participé au cercle des grandes actrices et des grands acteurs du Berlioz revival des années 1969-2003. Admirateur inconditionnel de Jacques Barzun qu’il nomme « the father of modern Berlioz scholarship » (p. xiv), il a été conduit à travailler notamment aux côtés de Hugh Macdonald, H. Robert Cohen, Dallas Kern Holomann, Pierre Citron, Yves Gérard, David Cairns, Joël-Marie Fauquet, Catherine Massip et Anne Bongrain. C’est ainsi, faut-il le rappeler (mais comment pourrait-on le taire [?]), qu’il a dirigé plusieurs collectifs et a été entre autres l’éditeur scientifique pour la New Edition of the Complete Works (New Berlioz Edition, NBE) des volumes 7, Lélio ou Le retour à la vie (1992), et 4, Grand traité d’instrumentation et d’orchestration modernes (2003).
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Vol. 3 nº 1, février 2016
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La musique et sa représentation occupent une part importante dans la production de Jean-Joseph Benjamin-Constant mais se voient reléguées au second plan dans les rares études consacrées à son œuvre. L’axe qui prévaut à cet article prend un parti inverse et suit l’idée selon laquelle la musique serait un fil conducteur pertinent pour la compréhension du peintre et de son œuvre. Les questions qui sous-tendent la réflexion visent à établir le rapport entre musique et peinture chez Benjamin-Constant au travers des tableaux et des écrits de l’artiste qui abordent ce thème. Nous suivons l’hypothèse selon laquelle Benjamin-Constant pense la musique sous forme de « citations » puisque tour à tour elle lui permet d’évoquer une atmosphère, un langage plastique, renforce le lien avec Eugène Delacroix et affiche le goût du peintre pour l’art de la scène musicale en général. À croire que la musique permettrait de rattacher les œuvres de la production orientaliste à celle des portraits en passant par les grands décors peints par l’artiste.
ISSN : 2368-7061
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