• Vol. 8 nº 2, décembre 2021

    Les textes de ce recueil posent la question de l’unité de l’œuvre musicofilmique de Gainsbourg, tout en se demandant quels types de liens unissent cette œuvre aux albums qui paraissent au même moment. Si l’attachement de Gainsbourg à la forme chanson joue incontestablement un rôle dans cette unité, peut-on également essayer de caractériser une attitude de l’artiste qui serait singulière dans son rapport à la narration cinématographique, lui qui a confié s’être toujours refusé au pléonasme musical ? Dans quelle mesure son expérience de la musique de film a-t-elle pu influencer sa pratique de réalisateur ?

  • Vol. 8 nº 2, décembre 2021

    La Horse est l’occasion pour le binôme Gainsbourg/Vannier de poursuivre leur exploration des sonorités psychédéliques – présentes, comme nous le montrerons en première partie, dès les débuts de leurs collaborations –, tout en mettant en œuvre une conception « contrapuntique » de la musique de film selon les souhaits de Gainsbourg : le psychédélisme musical détonne ainsi avec les images de la campagne française, le caractère bourru et impénétrable du personnage principal, l’omniprésence de l’angoisse, du danger et du crime. Le réalisateur, d’abord surpris (Lerouge 2015, p. 15), s’est finalement résolu à incorporer cette musique à son film et s’en est montré satisfait. En nous appuyant sur deux outils méthodologiques – le continuum musique/image de décalage dramatique et le continuum musique/image de décalage cinétique – présentés dans notre seconde partie, nous montrerons en quoi cette musique sert finalement remarquablement son propos, en proposant une signification globale qui rejoint précisément le but du réalisateur : « déraciner le polar ».

  • Vol. 5 nº 2, novembre 2018

    En prenant pour corpus les compositions pour Batman (T. Burton, 1989) de Danny Elfman et de The Dark Knight Rises (C. Nolan, 2012) de Hans Zimmer, soit deux films réalisés à vingt-trois ans d’intervalle, nous nous poserons la question – tout en gardant à l’esprit que les films eux-mêmes sont très différents – de l’évolution de l’écriture musicale dans les bandes originales des films de super-héros, un corpus de plus en plus questionné tant par les études en cinéma (Page 2007, Jess-Cooke 2009, Brooker 2012) que par la littérature musicologique (Halfyard 2004, Halfyard 2013, Solis 2013, Hexel 2016, Lehman 2017).


  • ISSN : 2368-7061
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