• Vol. 8 nº 2, décembre 2021

    Les textes de ce recueil posent la question de l’unité de l’œuvre musicofilmique de Gainsbourg, tout en se demandant quels types de liens unissent cette œuvre aux albums qui paraissent au même moment. Si l’attachement de Gainsbourg à la forme chanson joue incontestablement un rôle dans cette unité, peut-on également essayer de caractériser une attitude de l’artiste qui serait singulière dans son rapport à la narration cinématographique, lui qui a confié s’être toujours refusé au pléonasme musical ? Dans quelle mesure son expérience de la musique de film a-t-elle pu influencer sa pratique de réalisateur ?

  • Vol. 8 nº 2, décembre 2021

    Cet article propose donc d’étudier, dans un premier temps, comment Gainsbourg appose sa marque tout en s’inscrivant dans l’univers du réalisateur, amateur de décalage, sinon de provocation, et sensible aux musiques de son temps. Nous observerons ensuite comment Lautner s’approprie les compositions du binôme Gainsbourg-Colombier, les découpant et les remontant à des fins dramatiques ou pour imprimer à son film un rythme dynamique. Enfin, nous veillerons à ce que cette attention portée à la démarche du réalisateur n’occulte pas les qualités intrinsèques de ces compositions qui, dans leur structure ou leur instrumentation, sont déjà conçues pour être au service du film.


  • ISSN : 2368-7061
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