• Vol. 8 nº 1, juin 2021

    Le spectacle son et lumière de Chambord et les autres prestations touristiques qu’il a inspirées ont donc initié le public (français, mais aussi mondial) à une nouvelle forme d’écoute rendue possible par la médiation technologique, une écoute qui intègre la localisation des sons dans l’espace grâce à l’enregistrement et la diffusion multipistes. Le son et lumière est si étroitement associé à la stéréophonie au cours des années 1950 qu’un journaliste français a ressenti le besoin de rectifier une « erreur très courante » selon laquelle la stéréophonie est « l’adjonction d’effets d’éclairage à des effets sonores » (Peignot 1957, p. 11). L’omniprésence du son et lumière était telle à cette période que même un compositeur dont le nom évoque les courants les plus avant-gardistes de la musique comme Boulez considérait ces spectacles, décidément petits-bourgeois, comme culturellement saillants au point d’en inclure une discussion dans ses écrits théoriques.

  • Vol. 6 nº 2, janvier 2020

    Cet article résume les retombées d’un projet de reconstruction d’une œuvre pionnière de live electronics de Mumma, à savoir Mesa (1966), pour bandonéon (le type de concertina le plus courant dans le tango argentin) et dispositif électronique. Une reconstruction de Mesa a été présentée dans le cadre du festival Montréal/Nouvelles Musiques (MNM) le 27 février 2017 par Jonathan Goldman (bandonéon), Francis Lecavalier (conception informatique et console) et Ofer Pelz (interprétation de la partie électronique). Cette œuvre, fondamentalement analogique, a été reconçue pour un équipement numérique avec le consentement du compositeur.


  • ISSN : 2368-7061
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