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Vol. 7 nº 2, octobre 2020
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L’essai s’articule autour de deux axes de force qui permettent de mieux comprendre les conditions d’existence d’une « réelle participation » et d’ainsi préciser le sens de ce vocable parfois galvaudé. Dans le contexte actuel où la participation au politique est couramment confondue avec un « mécanisme dont le but est de tirer le meilleur parti possible des gens au profit d’une entreprise dont les finalités ne sont pas de leur ressort » (p. 8), l’auteure rappelle en premier lieu que, dans une démocratie libérale, les individus doivent pouvoir, par définition, « exercer réellement une influence sur les conditions qui les affectent » (p. 9). Il est d’autant plus problématique de « faire croire à la participation » (p. 9), souligne-t-elle. Dans un mouvement de revalorisation de la participation, Zask s’attache, en second lieu, à mettre en évidence ce qui la caractérise réellement : la réciprocité entre l’individuel et le collectif. Cette réciprocité est le seul moyen pour s’accomplir soi-même et se perfectionner en tant que citoyen ; en somme, le seul moyen pour les individus de réaliser leur individualité (p. 237).
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Vol. 5 nº 2, novembre 2018
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Professeure d’esthétique et de philosophie de l’art à l’Université de Lille et membre du Centre d’Étude des Arts Contemporains qu’elle a dirigé de 2008 à 2012, Anne Boissière semble avoir toujours eu un intérêt particulier pour la musique. Qu’il s’agisse de la pensée musicale de Theodor W. Adorno (Boissière 2011), de la modernité en musique à travers des compositeurs tels que Mahler et Berg ou encore des rapports entre la musique et le mouvement (Boissière 2014), la musique occupe une place prépondérante dans les réflexions de l’auteure.
ISSN : 2368-7061
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