Vient de paraître : Mi-figue, mi-raisin. Hugues Panassié – André Hodeir, correspondance de deux frères ennemis (1940-1948) suivi deExégèse d’un théologien du jazz. La pensée d’Hugues Panassié en son temps, par Pierre Fargeton, Paris, Outre Mesure.
« Brocardé en « Pape de Montauban » (Boris Vian), discrédité comme « doctrinaire » (André Hodeir), révéré comme « l’ange gardien » du jazz (Mezz Mezzrow), Hugues Panassié n’a pas mobilisé le lexique religieux par hasard. Fervent lecteur dans ses jeunes années de Charles Maurras et de Jacques Maritain, activiste traditionnaliste contre l’hérésie moderne de Vatican II en son âge mûr, Panassié fut un de ces « catholiques exacts » de la trempe d’un Léon Bloy – son écrivain préféré –, traversant sûr de sa vérité controverses, anathèmes et disgrâces.
Comment l’amour fou de cet « intoxiqué du jazz » pour une musique dont les hérauts étaient noirs et étatsuniens s’est-il ajusté à l’environnement idéologique embrouillé des années 1930 qui l’ont vu naître et aux reconfigurations intellectuelles et politiques qui les ont suivies ? »
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