Vient de paraître : La portée musicale du poème. Des paradoxes de l’autonomie à la communauté sonore, sous la dir. de Céline Barral, Katerina Paplomata & Marina Seretti, Editions Delatour-France, Sampzon, 2022, 340 pages.
« Que se passe-t-il lorsqu’un compositeur s’empare d’un poème ? Lorsqu’un poète se met au diapason d’un musicien ? Comment définir l’œuvre issue d’un tel lignage – union heureuse ou forcée – et comment l’écouter sans perdre « en sens » ou « en son » ? Telles sont les questions auxquelles répond ce livre polyphonique, croisant les disciplines philosophique et littéraire, ainsi que les styles musicaux (de l’opéra au jazz).
Ces problèmes d’alliance ou de mésalliance entre poème et musique y sont affrontés dans une perspective élargie, depuis les paradoxes auxquels conduit la revendication moderne d’autonomie jusqu’à l’approche d’une communauté sonore, en passant par les ententes et les mésententes, les portraits et les autoportraits. Au fil de la partition : Schönberg, Karl Kraus, Goethe et Schubert, Carla Bley et Paul Haines, Garcia Lorca et Maurice Ohana, Debussy et Verlaine, Wittgenstein et Steve Reich, Jaccottet, Nicanor Parra…
La portée musicale du poème met en exergue la liberté des processus de création, la « portée » faisant entendre la puissance et la capacité propres à chaque art, leur force de propagation et, in fine, ce lien d’engendrement qui s’opère à même le son. »
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