Vient de paraître : L’origine française du Requiem de Mozart par Paul Bardon, Sampzon, Delatour France, 2021, 244 pages.
« Selon la conviction de l’auteur, Mozart cite en permanence, dans son Requiem, le Faux-bourdon du Dies irae parisien entendu lors des funérailles de sa mère à l’église Saint-Eustache en 1778. Il existe selon Paul Bardon, une correspondance très précise entre cette Messe des morts et le chef-d’œuvre de Mozart. Pour l’auteur, le Faux-bourdon du Dies irae est constamment cité dans l’œuvre ultime du Maître et repris dans quantité de tonalités. En 1953, Paul Bardon appartient au pupitre des petits sopranos maîtrisiens de la cathédrale d’Angers qui doivent interpréter, fréquemment, en grégorien, les chants de la Messe des morts dans leur intégralité. Plus tard, devenu responsable de la musique liturgique dans deux églises parisiennes, il dirige de nombreuses fois le Requiem de Mozart. Un soir de mai 2001, l’auteur comprend comme dans un flash, qu’il existe un lien secret entre le Faux-bourdon du Dies irae et le Requiem mozartien. En explorant les deux œuvres, il découvre que ce ne sont pas sept notes mais vingt-cinq notes du Faux-bourdon qui reviennent fréquemment dans le Requiem et c’est pour lui, l’amorce d’une nouvelle approche du chef-d’œuvre. Mais il faut comprendre comment fonctionne le Faux-bourdon du Dies irae et approfondir la lecture personnelle qu’en a fait Mozart. C’est alors que le destin vient en aide à l’auteur, par d’autres voies. Par une démonstration très précise, l’auteur prouvera également que Süssmayr, élève de Mozart, n’a pas composé la fin de l’œuvre, selon la croyance populaire mais l’a simplement transcrite. »
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