Vient de paraître : Lieux de mémoire sonore. Des sons pour survivre, des sons pour tuer, sous la dir. de Luis Velasco-Pufleau et Laëtitia Atlani-Duault, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 304 pages.
« Quels sens donner aux pratiques sonores et musicales dans les situations de violence organisée ? Comment penser la relation dynamique qu’entretient le son avec l’expérience sensible des lieux, des personnes et des événements ? Ce livre est organisé autour de deux propositions.
La première est que les expériences sonores en contexte de violence organisée peuvent être comprises non seulement comme des événements politiques, mais comme ce que nous proposons d’appeler des “lieux de mémoire sonore”.
Notre seconde proposition est que ces lieux de mémoire sonore peuvent être appréhendés sous une double perspective, à la fois la face noire et la face lumineuse d’un même phénomène. D’une part, le son, la musique et le silence sont utilisés comme des armes en contexte de violence organisée, que cela soit par exemple dans certains lieux de détention ou en situation de guerre ou de conflit politique. D’autre part, ils constituent des ressources symboliques qui contribuent à la (re)construction de subjectivités, notamment dans des situations faisant suite à des expériences d’exil forcé et de violence organisée.
Lieux de mémoire sonore est une somme exceptionnelle sur les usages des sons et des pratiques musicales dans des situations de crise humanitaire, de guerre civile, d’exil ou de catastrophe naturelle. Ce travail conjoint entre chercheurs et musiciens présente différents contextes de violence organisée, et les exemples choisis couvrent de nombreuses régions du globe, depuis le Liban, la Syrie ou le Vanuatu jusqu’au Canada, au Viêt Nam et plusieurs pays européens. »
Contributions de : Élise Bourgeois-Guérin, Cécile Rousseau & Claire Lyke, Émilie Da Lage, Fernando Garlin Politis, Katie Harling-Lee, Kathy Nguyen, Abir Nur, Eckehard Pistrick, Nicolas Puig, Monika Stern & Jean-Pierre Sam, Helena Simonett, Maria Ristani.
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