Vient de paraître : Boppin’ with Django. L’influence du be-bop sur le langage tardif de Django Reinhardt, par Pierre Fargeton, Sampzon, Delatour, 140 pages.
« À l’aube des années 1950, alors qu’il revient à peine d’une tournée décevante aux États-Unis avec Duke Ellington, Django Reinhardt est parmi les premiers musiciens européens à sauter dans le train du be-bop, ce “jazz moderne” inventé par Charlie Parker, Dizzy Gillespie et quelques autres. Un temps assigné à résidence d’un supposé “jazz manouche”, Django montre rapidement qu’il n’est pas confiné dans le style qui a fait avant-guerre sa renommée au sein du Quintette du Hot Club de France. Auprès de la jeune génération de jazzmen parisiens qui tente d’imposer le be-bop en France (Hubert Fol, Pierre Michelot, Roger Guérin…), Django ouvre au Club Saint-Germain une fertile nouvelle période créatrice, qui ne sera refermée que par sa disparition subite en 1953.
Amplification de la guitare acoustique, guitare électrique, abandon de la “pompe” de la guitare pour le jeu plus moderne de pianistes comme Maurice Vander ou Martial Solal, recherche d’un son tonitruant permettant une expressivité plus bop que swing, thèmes d’un tout nouveau cru (Nuits de Saint-Germain des Prés, Flèche d’Or, Anouman…), vocabulaire d’improvisation renouvelé à l’aune des trouvailles du be-bop ; à travers une analyse musicale poussée du langage de Django Reinhardt entre 1947 et 1953, ce livre s’attache à décrire et comprendre les mutations du langage reinhardtien sous l’influence du be-bop. »
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