• Vol. 2 nº 2, mai 2015

    Dès la sortie de Star Wars : Épisode IV – Un nouvel espoir (A New Hope, 1977), la saga créée par George Lucas place la dimension sonore dans son ensemble au premier plan. Le film marque en effet le grand retour d’un style d’écriture pour grand orchestre symphonique, jugé désuet et délaissé au profit de playlists au succès commercial certain dans les productions des années 1960-1970. Ce retour est affirmé dès le générique de début par un synchronisme éclatant entre musique et image, précédé de la fanfare du studio puis d’un grand silence accompagnant l’énigmatique et mythique « Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… », en lettres bleues sur fond noir. Conjointement à la partition symphonique de John Williams, la richesse et l’inventivité des effets sonores conçus par Ben Burtt concourent au « retour en grâce de la dimension sonore », pour reprendre l’expression de Laurent Jullier (2005, p. 49).


  • ISSN : 2368-7061
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