• Vol. 7 nº 2, octobre 2020

    Cinq études menées ces dernières années en France ont été retenues pour présenter des manières d’évaluer la médiation culturelle de la musique en contexte scolaire depuis différentes institutions musicales et selon différentes modalités de recherche. Leur examen sera précédé d’une réflexion sur les enjeux de l’évaluation et la façon dont l’évaluation de la médiation interroge les pratiques d’évaluation. Il sera suivi d’un élargissement théorique convoquant les questions qui touchent à l’efficience et aux droits culturels. Dans ce croisement entre une approche empirique à partir des pratiques et une approche théorique sur les enjeux, il ressort que lorsque la méthodologie adoptée pour l’évaluation est à la fois continue, participative et récursive, elle devient, au-delà même de la mesure des résultats de la médiation, un des outils de celle-ci. Cette triade méthodologique de l’évaluation, dans la mesure où elle relance la réflexion sur les objectifs, s’avère être le cadre dans lequel peut s’opérer le travail en commun du sens.

  • Vol. 7 nº 2, octobre 2020

    « Tout le monde a le droit de goûter à l’opéra ! ». Portrait du médiateur Pierre Vachon Héloïse Rouleau PDF | CITATION | AUTEURE Résumé Longtemps directeur des communications et du marketing à l’Opéra de Montréal, Pierre Vachon se donne depuis le début de son parcours pour mission « d’ouvrir un dialogue » entre les publics et l’opéra. Mobilisé depuis trois ans à la […]

  • Vol. 7 nº 1, avril 2020

    Défini comme un écrit du compositeur entourant sa partition, le paratexte auctorial constitue à la fois un moyen de médiation de la musique par les mots et un outil de médiatisation de l’œuvre musicale à laquelle il est attaché. Repris lors de la diffusion de l’œuvre, qu’il soit imprimé sur des programmes de salle distribués au concert ou réutilisé sur des affiches ou dans des comptes rendus de presse, il en fait la promotion. L’utilisation d’un paratexte permet ainsi au compositeur de créer un premier espace médiatique autour de l’œuvre, grâce auquel il contrôle dans une certaine mesure son insertion dans un espace médiatique plus large.

  • Vol. 6 nº 2, janvier 2020

    Au-delà des différents domaines de spécialisation en musicologie (histoire de la musique, psychologie de la musique, ethnomusicologie, etc.), il semble y avoir deux manières fondamentales d’aborder la discipline dans son ensemble. La première est une musicologie qui relève de recherches approfondies et de théories à long terme. Celle-ci est doublement imprégnée par l’idée de postérité. À travers des ouvrages ou une série d’articles, le musicologue cherche non seulement à garantir la postérité d’une musique ou d’une communauté, quelles qu’elle soient, mais également à assurer sa propre postérité, en s’adressant aussi bien à un lecteur contemporain qu’à un lecteur futur. La musicologie « pratique », quant à elle, se rattache davantage à l’idée d’actualité. À travers des textes plus courts et plus ponctuels, le musicologue s’adresse surtout aux lecteurs contemporains, aux abonnés d’une revue, aux publics de concert.


  • ISSN : 2368-7061
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