• Vol. 7 nº 2, octobre 2020

    Médiatrice culturelle indépendante et musicienne intervenante, Isabelle Ronzier travaille en tant que chargée de mission pour les Jeunesses musicales de France et pour l’Opéra Grand Avignon en collaboration avec le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) du Grand Avignon et l’association culturelle pour le jeune public Le TOTEM. Depuis 2009, elle est également chargée de cours sur les questions liées à la médiation culturelle auprès des étudiants du CFMI (Centre de formation pour les musiciens intervenants) d’Aix-Marseille Université. En plus de ces activités, Isabelle Ronzier anime des ateliers d’écriture créative dans les musées d’Avignon. Ses compétences ne s’arrêtent pas là, puisqu’elle est également biographe d’artistes. Pour elle, ces activités multiples se regroupent en une seule et même posture : celle d’être à l’écoute des personnes qui l’entourent et d’être en capacité de capter leur parole.

  • Vol. 7 nº 2, octobre 2020

    Agrégé de musique et professeur d’éducation musicale, Jérôme Thiébaux œuvre depuis longtemps dans le domaine de la médiation de la musique. Pendant dix ans, il a été responsable des actions culturelles et pédagogiques de l’Orchestre national de Lyon (2000-2010), avant de prendre la direction administrative et générale de l’Orchestre Victor Hugo de Franche-Comté. Formé au cnsm (Conservatoire national et supérieur de musique) dans les classes de hautbois et d’histoire de la musique, Thiébaux considère, dès ses premières années de formation, que tout le monde devrait pouvoir bénéficier de la circulation des savoirs et des pratiques qui a lieu au sein de cet établissement. Pour lui, la médiation est une question de posture et d’attitude : pour être médiateur, il faut se donner les moyens d’être disponible, de s’ouvrir aux autres comme individu ou comme institution culturelle.

  • Vol. 7 nº 2, octobre 2020

    L’essai s’articule autour de deux axes de force qui permettent de mieux comprendre les conditions d’existence d’une « réelle participation » et d’ainsi préciser le sens de ce vocable parfois galvaudé. Dans le contexte actuel où la participation au politique est couramment confondue avec un « mécanisme dont le but est de tirer le meilleur parti possible des gens au profit d’une entreprise dont les finalités ne sont pas de leur ressort » (p. 8), l’auteure rappelle en premier lieu que, dans une démocratie libérale, les individus doivent pouvoir, par définition, « exercer réellement une influence sur les conditions qui les affectent » (p. 9). Il est d’autant plus problématique de « faire croire à la participation » (p. 9), souligne-t-elle. Dans un mouvement de revalorisation de la participation, Zask s’attache, en second lieu, à mettre en évidence ce qui la caractérise réellement : la réciprocité entre l’individuel et le collectif. Cette réciprocité est le seul moyen pour s’accomplir soi-même et se perfectionner en tant que citoyen ; en somme, le seul moyen pour les individus de réaliser leur individualité (p. 237).


  • ISSN : 2368-7061
    © 2024 OICRM / Tous droits réservés