• Vol. 8 nº 1, juin 2021

    Dans l’enseignement instrumental, quelle place l’interaction professeur-élève donne-t-elle au développement de l’autonomie de l’élève ? Cette question joue un rôle fondamental dans notre travail. Pour y répondre, nous abordons le problème du point de vue des enseignants. En effet, des travaux antérieurs (Ursin et Palionemi 2019) ont montré que la manière dont le professeur se représente son propre rôle est importante pour le choix de ses stratégies d’enseignement, tout en sachant qu’il peut exister une différence entre ce que l’enseignant dit et ce qu’il fait en réalité, ainsi qu’une interaction entre pratique et représentations de l’enseignant.

  • Vol. 5 nº 1, février 2018

    Hors chant : il y a dans ce hors l’idée simple du retranchement, de la coupe, de la découpe, d’un instrument dont la voix serait privée de la composition à laquelle elle appartient, du lieu où elle chante et où son chant s’écoule, emporté par le flux du temps musical. Tous les fragments musicaux cités par Jean-Luc Godard sont étrangés de leur chant natal, mais n’en sont pas moins pleinement absorbés par le tissu sonore du film qui les accueille et qui ne connaît pas de hiérarchie entre les voix, les bruits et les notes. Ses films s’écoutent comme des compositions. Si Godard résiste le plus souvent à l’idée d’écoulement, de diffusion de la musique dans le film, il témoigne d’une sensibilité extrême envers ses qualités physiques, sa forme d’onde, la puissance et la finesse d’un timbre, les qualités d’un rythme qu’il saisit comme un peintre retiendrait des formes et des couleurs sans considérer les choses, les objets. Ainsi raccordent la puissance d’un orgue et le cri d’une corneille. Ainsi se superposent le crissement des pneus d’une voiture sur la chaussée et un glissando de David Darling au violoncelle.


  • ISSN : 2368-7061
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