• Vol. 10 nº 2, novembre 2023

    Je me propose de faire ici l’ébauche d’une cartographie de cette scène reconfigurée par les technologies. Il ne s’agira pas de décrire une scène en particulier, celle d’un art, d’une salle, d’une œuvre singulière, mais la scène en général, toutes les scènes, institutionnelles et non institutionnelles, celles des arts de la scène et celles des autres arts qui ont une dimension scénique (c’est-à-dire, peut-être, tous les arts). L’objectif est d’esquisser un cadre théorique, avec une portée descriptive – qui permette d’analyser les œuvres – mais aussi une portée prospective – qui permette d’envisager d’autres possibilités. Mais je prendrai souvent l’opéra comme exemple, puisque le point de départ de la réflexion est un séminaire interdisciplinaire de création d’opéra et de composition de musique pour la scène (automne 2021-hiver 2022), mis sur pied par Ana Sokolović, compositrice et professeure à la Faculté de musique de l’Université de Montréal (UdeM), et Zoey Cochran, musicologue et directrice adjointe à la recherche et à la coordination scientifique de la Chaire de recherche du Canada en création d’opéra.

  • Vol. 5 nº 2, novembre 2018

    Le modèle souvent relayé dans la littérature tend ainsi à délaisser tout un pan de l’approche zimmerienne de la composition cinématographique et s’avère peu adéquat pour analyser les partitions les plus récentes de Zimmer qui ne correspondent pas ou peu à ce schème. C’est le cas, en particulier, d’Interstellar, dont la bande-son excède largement ce cadre général prédéfini et qui, à notre connaissance, n’a encore fait l’objet d’aucune analyse cinémusicologique détaillée.

  • Vol. 5 nº 2, novembre 2018

    Déferlement vertigineux d’images et de sons, les scènes de poursuite constituent des points culminants de la narrativité filmique au sein desquels la réponse sensorielle du spectateur atteint son paroxysme. Depuis l’avènement de l’ère numérique et notamment de l’esthétique sonore prônée par le studio Remote Control sous la direction de Hans Zimmer, la musique de film hollywoodienne se montre sous des aspects variés et novateurs, proposant une mutation de l’écriture orchestrale du néoclassicisme, et intégrant de nouvelles ressources soniques destinées à intensifier l’expérience sensible du film. Les principales caractéristiques de cette esthétique sonore ont un écho particulier dans le cadre de la poursuite où elles sont mis en exergue, concentrées en une période restreinte, et offrent des moyens pertinents pour répondre aux contraintes inhérentes à ce type de scène.

  • Vol. 4 nº 1, mai 2017

    Cet essai présente l’expérience de composition musicale liée au geste ayant fondé l’œuvre Soleil et son projet de médiation culturelle, dans leur version présentée dans le cadre de la Biennale d’art numérique de Montréal à la Maison de la culture de Montréal-Nord, au printemps 2014. Soleil est une installation interactive et immersive dans laquelle le visiteur expérimente des stimulations sensorielles (paysages sonores et couleurs) qui jouent avec sa perception de l’espace pour le transporter dans une étendue imaginaire. Soleil demande à l’expérimentateur de prendre conscience de son comportement, afin de lui donner la possibilité de l’associer à un environnement sensoriel, par la transposition musicale de ses gestes et l’adaptation rythmique du dispositif à ses réactions physiologiques.


  • ISSN : 2368-7061
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