• Vol. 10 nº 1, juin 2023

    Paru à l’occasion de la 5e Rencontre Épistémuse au palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Saïd (Tunisie) les 12 et 13 mai 2022, et regroupant 13 des 19 interventions d’un séminaire en ligne qui s’est tenu entre le 7 mai 2021 et le 4 février 2022, l’ouvrage collectif Musicologies francophones et circulation des savoirs en contextes multiculturels constitue ainsi un jalon parmi une série d’échanges orchestrés par le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes (CMAM) et l’Institut de recherche en musicologie (IReMus). Ces occasions de partage et de réflexion s’inscrivent plus largement au sein des activités du réseau international Épistémuse, créé en 2017 avec des partenaires institutionnels de France, du Québec, du Liban, de la Tunisie et de la Belgique, suivant le constat qu’il restait beaucoup à faire en matière d’« étude de la place et de la perception des musicologies francophones dans le contexte international » (p. 13).

  • Vol. 9 nº 1, juin 2022

    Les 26 et 27 novembre 2021 avait lieu le colloque Femmes musiciennes du monde, organisé en partenariat par l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) et le Centre des musiciens du monde (CMM). Ce colloque, dont l’idée a été lancée par le directeur général du CMM, Frédéric Léotar, et dont j’ai, Caroline Marcoux-Gendron, assuré la direction scientifique, visait à explorer les parcours professionnels de musiciennes migrantes, soit des femmes ayant habité, étudié la musique ou travaillé comme artistes dans différents pays. Cet évènement invitait ainsi à réfléchir à une thématique encore peu étudiée, au Québec comme ailleurs, malgré sa pertinence tant scientifique que sociale.

  • Vol. 1 nº 1, novembre 2012

    La notion de professionnalisation pose plusieurs défis en sociomusicologie dans la mesure où il s’avère impossible d’établir un profil de carrière qui soit valable pour tous les musiciens. Mener une enquête à ce sujet auprès d’artistes migrants ajoute aux considérations socioprofessionnelles des enjeux d’autres ordres, car ces individus ont à se positionner comme musiciens à part entière tout en affirmant un bagage de pratiques et de connaissances musicales qui leur est propre. À ce propos, Montréal constitue un lieu de choix pour une étude, s’agissant d’une métropole dont la composition sociodémographique est très diversifiée, et qui accueille ainsi de nombreux musiciens venus d’ailleurs, aux profils et aux parcours variés.

  • Vol. 3 nº 2, mai 2016

    Le document Le Verfügbar aux Enfers appelle un programme de recherche incluant non seulement un volet proprement théorique qui croise des perspectives historiographique, littéraire, musicale et mémorielle, mais aussi un volet appliqué, qui se rapporte à la mise en musique et à l’interprétation chantée des différents numéros de cette opérette-revue. En effet, le manuscrit tient en quelque sorte lieu de « partition » d’une mémoire musicale dont notre équipe de recherche s’est employée d’abord à retracer toutes les sources, pour ensuite mieux en saisir les enjeux et en dégager les implications sur les plans artistique, mémoriel et social. Ainsi, afin de bien explorer la dimension d’oralité (Zumthor 2008) inhérente à ce document, un volet de performance s’est rapidement imposé.

  • Vol. 3 nº 1, février 2016

    La critique musicale tantôt fascine, tantôt dérange, mais toujours revêt un caractère insaisissable ; s’agit-il d’un art, d’une science, d’un métier ? (Berthet 2006, p. 67-68). Dans le cadre du colloque sur l’esthétique musicale intitulé Qu’en est-il du goût musical dans le monde au XXIe siècle ? et présenté à la Faculté de musique de l’Université de Montréal du 28 février au 2 mars 2013, un panel a réuni trois critiques musicaux d’horizons différents. Renaud Machart (France), Anne Midgette (États-Unis) et André Péloquin (Québec, Canada) se sont intéressés à la question « En quoi l’exercice de la critique musicale participe-t-il à l’édification du goût musical des lecteurs-auditeurs ? » et ont répondu aux interrogations du public venu nombreux pour l’occasion. L’échange s’est articulé à la fois autour d’aspects pragmatiques – les genres musicaux traités, les médias à travers lesquels s’exprime le critique, les « objets » discutés (disque, concert, etc.), le public visé – et de thèmes en appelant à une vision plus personnelle des participants, notamment les objectifs de la critique musicale et son influence sur les lecteurs-auditeurs.


  • ISSN : 2368-7061
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